Origines de l'installation en FRANCE de Toribio del POZO

Mais que venaient faire ANASTASIA GONZALEZ et TORIBIO del POZO en FRANCE ?

Ou explication des origines du départ d'Espagne de nos aïeux

(on peut cliquer sur les images pour les agrandir)
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Depuis une trentaine d'année lorsque je demandais à mon grand-père Paul del POZO le pourquoi de l'arrivée en France de notre famille, la réponse était toujours évasive du genre"papa Charles ne veut pas en parler" ou "je ne sais pas".

Son fils André (mon oncle) avait fait quelques recherches mais il n'apportait aucun écrit à ses sources et on ne savait pas trop discerner quelle était la part du rêve de la réalité. Dans ma jeunesse j'avais entendu dire que mon aïeul était Alcalde de BURGOS.

Il y a quelques temps après le décès de mon oncle André en 1999 j'ai recueilli, grâce à sa fille Anne Béatrice les quelques documents en sa possession.

Un document très important était une note manuscrite de mon arrière-grand-père Charles del POZO (Papa Charles) de 1939 sur lequel figuraient quelques informations mais aussi deux ajouts manuscrits d'une autre écriture que j'attribuais à tort à mon Oncle André.Sa soeur, ma tante Simone, Simone del POZO me disait il y a quelques temps, le 27 ou 28 août 2002, que c'était l'écriture de son père. Je n'y croyais pas trop.

Ces notes sont

"Père Gonzalez Alcalde de Roa España" et "Toribio del Pozo, maître d'Ecole ,Aide de camp du Gl Mérino"

Je savais que Toribio le père de Charles del POZO était originaire de Torduelès près de BURGOS et sa mère, Anastasia GONZALEZ de ROA.



En faisant sur Internet une recherche sur TORDUELES je trouve un site qui me parle semble t'il de mon village d'origine. En faisant traduire une des pages à ma fille et mon gendre Aline et Emeric FAGNOT, ils me font remarquer que le rédacteur du texte se trouve à Waterloo en Belgique. Je prends alors contact avec lui en lui disant que je suppose qu'il parle français et je tombe sur un très gentil peut-être cousin José LOZANO LOZANO qui m'invite à venir dans son village qui est aussi un peu le mien.

Nous irons ma femme et moi finalement y passer quelques jours au mois d'août où nous logerons dans un ancien moulin restauré en maison d'hôtes et qui possède huit chambres. Nous y serons merveilleusement reçues par Begoña Hermando Diez et son mari

Ensuite nous irons nous promener à TORDUELES ou nous nous sommes rendu compte que presque tout le village avait des parents portant le patronyme del POZO. Ce fut tout d'abord une visite dans le clocher de l'église où nous rencontrâmes le sacristain Domingo CAMPANERO qui était très fier de nous montrer le mécanisme de l'horloge. Nous y avons fait la rencontre d'un jeune photographe Clemente NEBREDA BLANCO qui nous emmènera chez lui où son épouse Loly FERNANDEZ BARBADILLO nous offrira un verre de vin du pays avec quelques tapas. Quel accueil merveilleux nous avons reçu de ces habitants qui nous voyaient depuis à peine une heure ! Le lendemain après la messe célébrée par un jeune prêtre charpentier Firmin, nous fûmes assaillis par une dizaine de personnes qui disaient être toutes des parentes. Et l'après midi une fois la sieste terminée Domingo nous ouvrit les portes du cimetière où près de la moitié des tombes portaient le même patronyme del POZO.




Le soir nous avons encore rencontré un des doyens du village Hipolito IZQUIERDO del POZO né en 1908 petits-fils de José del POZO mais je n'ai pas encore pu établir les liens éventuels de parenté.

Après une visite à l'archevêché de BURGOS pour consulter les actes nous sommes retournés voir le curé FIRMIN pour consulter ses registres car ceux de BURGOS n'étaient malheureusement pas accessibles au mois d'août. Sur une période d'une vingtaine d'années entre 1900 et 1920 j'ai photographié environ 300 actes de baptêmes, mariages ou décès concernant des del POZO.

Durant mon séjour à TORDUELES plusieurs fois on en vint à parler du curé Mérino qui serait originaire de ce village.

Mais je ne connaissais pas beaucoup ce curé célèbre en Espagne et sur place j'appris beaucoup sur lui. Ce fut tout d'abord un curé qui souleva les Castillans pour lutter contre NAPOLEON vers 1812. Après le retour des français dans l'hexagone il prit un peu de repos à TORDUELES dont était originaire une partie de sa famille lui-même étant né à Villoviado à quelques kilomètres. Lors de la guerre de succession entre les partisans de CARLOS et ceux d'ISABELLE il reprit les armes pour défendre la légitimité de DON CARLOS.Malheureusement les partisans d'ISABELLE gagnèrent la lutte et MERINO qui avait été nommé général fut contraint de passer la frontière précipitamment.

Il fut très vite assigné à résidence à ALENCON.Il partit de BAYONNE le 24 septembre 1839 accompagné de son aide de camp le capitaine del POZO et d'un domestique. Il y arriva le 15 octobre et il mourut à ALENCON en 1844.C'est grâce à l'aide de monsieur Champion archiviste aux archives municipales d'ALENCON que j'ai pu retrouver non seulement l'information ci dessus mais des preuves écrites que c'était bien Torribio mon aïeul dont il s'agissait.

J'ai découvert qu'ils habitaient à la même adresse en 1844 d'après des recensements. D'autre part j'ai pu consulter aux archives départementales le dossier des réfugiés carlistes en 1841 et j'y ai vu plusieurs documents confirmant cette hypothèse.

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.Le 12 Janvier 2003

De retour d'Espagne où je viens de passer trois jours à Burgos aux archives de l'archevêché, je ramène les preuves que tous les del POZO de Torduéles ont un seul et même ancêtre en la personne de Matias POZO né le 27 Avril 1720. Comme il semble que la plupart des habitants actuels de Tordueles ont un aieul portant le patronyme del POZO, on peut dire sans beaucoup de risques qu'ils sont tous nos cousins.

Il reste beaucoup à faire pour compléter cette branche espagnole et plusieurs jours devront encore être consacrés à cette recherche. Je fais appel à tout cousin ou cousine espagnol de Tordueles pouvant m'aider.

D'autre part le lien de parenté avec le Curé MERINO est maintenant certain. Le père de Toribio, Santiago est le cousin germain de Géronimo MERINO.

LA BRANCHE GONZALEZ

J'étais parti en Espagne pour approfondir l'autre branche Espagnole, celle d'Anastasia GONZALEZ l'épouse de Toribio.

Depuis quelques mois j'avais obtenu la certitude qu'elle était la fille de Gregorio GONZALEZ ARRANZ le fameux Alcalde de ROA.

J'avais pu me procurer le livre de ses mémoires MEMORIAS DEL ALCALDE DE ROA écrites par SEBASTIEN LAZO en 1935. J'ai traduit le début de ces mémoires en français (voir les pages téléchargement

Pour l'instant mes recherches n'ont pas progressé du fait de manque de temps d'une part et de la destruction presque complète des archives de ROA pour la période qui m'intéresse..

 

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